la vampire suce mollement

La semaine dernière nous sommes allés voir le feu d’artifice sur le mall pour le 4. c’était un mélange de barjots religieux, touristes parés en drapeaux americanes et fannypacks, et familles courageux voulant échapper la bruinne sous les murs des musées et tentes que bordent le mall. Nous avons essayé trois fois trouver une petite place pour notre picnic modest en vain. Nous avons passé une heure sous les murs géometriques du musée d’art contemporain écoutant l’antienne entre le tonnerre et les cries sauvages d’un gosse Bengali ennuyé. La seconde fois nous avons trouvé un asile sous la musée hirshorn, un chef d’oeuvre de le style brutaliste que caractérise Washington. Il ressemblait à un mis-en-scène d’un film de Stanley Kubrick parce que tous les gosses ennuyés jouaient dans les fontaines coincées du musée comme il était l’apocolypse. aprés avoir lu un article à sujet de Carla Bruni je l’ai donné à Sarah qui le lisait en horreur. La Vampire! La succube! La catin!!



L'album de Carla Bruni, passionné mais pas passionnant
LEMONDE.FR | 09.07.08 | 13h59 • Mis à jour le 09.07.08 | 14h21

lle le sort comme si de rien n'était "par rapport à sa situation de femme", a-t-elle déclaré sur France-Inter mercredi 9 juillet. Carla Bruni-Sarkozy propose en écoute, deux jours avant la sortie officielle le 11 juillet, sur son site carlabruni.com, sa dernière livraison musicale, après Quelqu'un m'a dit et No Promises. Et ce jusqu'au 21 juillet.
Les arrangements de Dominique Blanc-Francard pour Comme si de rien n'était ramènent l'auditeur aux années 60, teintées blues et folk. Benjamin Biolay joue des cordes sensibles dans "L'Amoureuse" et Julien Clerc du synthé dans "Déranger les pierres". La voix est toujours ce souffle voilé, entretenu par la fumée de cigarette, qui expire plutôt mollement. Les mots balancent leurs rimes entre fuite du temps – "Ma jeunesse me regarde cruelle, elle me dit que c'est le temps du départ", "je veux encore le mal d'aimer" –, philosophie stoïque de l'existence – "prenons le temps de faire silence, d'emmêler nos souffles et nos langues" – et amour passionné sans être passionnant – "Je suis ta tienne", "tu es mon genre de délice, mon programme", "même les cailloux se donnent l'air important", "je veux ton rire dans ma bouche".


Ce dernier album rappelle le premier, Quelqu'un m'a dit, 2 millions d'exemplaires écoulés, par sa tonalité générale, tandis que le deuxième tranchait plus franchement avec des adaptations de poésie en anglais. Mais Carla Bruni-Sarkozy paraît avoir oublié le côté ludique de la langue, et l'émotion n'est pas au rendez-vous ; exception notable avec "Salut marin", en hommage au frère disparu de la chanteuse.

La "pitchoune", la "belette", comme elle se décrit dans "Je suis une enfant", dit "écrire très facilement". La première dame reste dans sa bulle, comme si de rien n'était.


Anne Guillard

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